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  • novembre 16, 2021

    Le projet Grand Tortue Ahmeyim (GTA) est un champ gazier, à cheval sur la frontière entre la Mauritanie et le Sénégal. Il est considéré comme le plus grand gisement gazier dans l’Afrique de l’ouest, avec une réserve approuvée de 15 TCF.

    Les travaux dans le projet s’articulent autour de quatre principales composantes ; la construction du brise-lames qui entoure la zone du gisement, la fabrication d’un navire flottant FPSO, la fabrication d’un FLNG (l’usine flottante de liquéfaction du gaz) et finalement la composante ingénierie sous marine.

    Le développement du projet, lancé fin 2019, a atteint près de 60% au niveau des 3 premières composantes, selon les données officielles publiées récemment par BP qui est l’opérateur principal du projet.

    Concernant les activités de la composante d’ingénierie sous-marine d’extraction de gaz, elles seront lancées le mois du décembre prochain, par la société américaine McDermott en partenariat avec Baker Hughes (filiale de Général Electric), pour une durée comprise entre 12 mois et 17 mois.

    Le lancement des activités de cette composante était prévu initialement en 2020, mais il a subi un retard conséquent d’un an à cause des effets négatifs de la pandémie covid-19.

     

    La phase d’ingénierie

     

    La dernière composante des travaux du projet est, en réalité, la mise en place du système d’ingénierie sous-marine en mode EPCI (engineering, procurement, construction and installation).

    Cette phase est considérée la plus sensible du projet GTA. Elle vise la pose de plus de 120 Km de conduites sous-marines de divers calibres (SURF) qui vont, entre autres, relier les puits au FPSO, ainsi que le système sous-marin de production (SPS).

    Les travaux dans cette phase représentent un enjeu logistique d’envergure, surtout qu'il s'agit essentiellement d’acheminer 250 milles tonnes d’équipements dont 110 milles tonnes de conduites et plusieurs structures offshore hors gabarit tels que les Spools (Jumpers), Manifold, PLEM, etc.

    Dans l'exécution de ces activités, la société McDermott sera accompagnée en premier lieu par des partenaires internationaux, fournisseurs des services technologiques dans le domaine du transport et l’installation des conduites sous-marines.

     

    La participation des acteurs nationaux

     

    Concernant les prestataires de services nationaux, McDermott vient d’annoncer la sélection de la société Mauritanienne SOGECO SA comme fournisseur de logistique locale, qui va sélectionner à son tour des entreprises locales capables d’assurer les services logistiques.

    Le montant global de cette phase destiné aux acteurs nationaux, à travers le fournisseur local, est estimé à plus de 50 millions USD, incluant le Freight Forwarding, les opérations portuaires y afférentes ainsi que le marshalling yard qui sera dédié aux opérations au port de Nouakchott.

    Cette participation ne dépasse pas 7% de l’enveloppe totale de l'opération, qui atteindra 750 millions USD. Ce qui montre la faiblesse du contenu local dans cette composante, qui sera exécutée sur le territoire national.

    La minimisation de l’enveloppe destinée aux entreprise nationales dans la dernière composante du projet exige une révision rapide pour assurer plus de bénéfices, dans les prochaines phases du développement.

    Ce souci préoccupant devrait être pris en compte par les décideurs, au niveau public et privé, pour mettre en place une solution efficace, qui garantira une participation considérable pour les entreprises nationales, d’un côté, et renforcera les capacités professionnelles de ces entreprises, de l'autre.

  • novembre 09, 2021

    Le monde économique moderne est partagé entre deux secteurs ; public et privé, chacun joue un rôle initial dans le développement de la vie quotidienne et l’accélération de la croissance économique.

    D’une manière simple, le secteur privé cherche à produire et vendre ou à proposer une prestation de service, tandis qu'un organisme public assurera des missions de service public pour l'intérêt général.

    De ce fait, le rôle du secteur public est d’assurer Un environnement d’affaires propice pour la création et le développement d’un secteur privé sain, dynamique et compétitif, afin de réduire la pauvreté, de créer les opportunités d’emploi et d'accélérer la croissance économique.

     

    Les liens de coopération

    Pour accomplir leurs missions interdépendantes, les deux secteurs doivent établir, étroitement, des liens de coopération à travers des institutions, solides et transparentes, créées pour améliorer et dynamiser cette relation.

    Les liens de coopération doivent contenir la subvention financière et l’accompagnement technique fourni par le secteur public au profit des entrepreneurs et entreprises, afin de les motiver à améliorer les activités économiques et créer plus d’opportunités d’emploi pour les citoyens.

    Dans le même contexte, le secteur public doit favoriser les acteurs nationaux, en ce qui concerne la prestation des services ou l’exécution des projets des travaux publics.

    En outre, le secteur public doit garantir l’intégration des entreprises privées dans les travaux d’exploitation des ressources naturelles, afin de maximiser les retombées dans l’économie nationale et offrir une opportunité de formation pour les acteurs du secteur privé.

     

    Le domaine industriel

    Les activités industrielles constituent la branche principale du secteur privé dans l’économie moderne, car elles se penchent sur la transformation et la valorisation des ressources naturelles du pays.

    Ces activités démontrent, par les emplois qu'elles créent et par les richesses qu'elles génèrent, l’importance fondamentale du secteur privé en tant que moteur de croissance économique, de développement durable et de réduction de la pauvreté.

    En outre, le développement du secteur industriel aide à stabiliser la balance commerciale, grâce à l’amélioration du niveau de l’autosuffisance et l’augmentation de la valeur des exportations du pays.

    Par conséquent, il est nécessaire que le secteur public consacre plus d’efforts pour motiver le champ industriel dans le secteur privé, à travers la mobilisation du financement, la fourniture du conseil technique et la mise en place d’un système de formation efficace.

  • novembre 02, 2021

    La disponibilité des ressources financières constitue un fondement principal pour la création et le développement d’un secteur privé diversifié et riche d’opportunités pour la création de nouveaux projets d’investissement.

    Ces ressources permettront aux entrepreneurs d’avoir les financements nécessaires pour initier, faire fonctionner les entreprises et, surtout, pour mettre en place un système de gestion efficient et pérenne.

    Certes, un système financier dynamique permet, effectivement, aux grandes entreprises d’élargir leurs activités en portant garant de règlement de leur insolvabilité et en assurant leurs fiabilités auprès de leurs différents partenaires et surtout auprès de créanciers.

    L’accès à ces ressources doit être garanti par les institutions et les marchés financiers tel que les banques, les sociétés de leasing, les organismes de placement financiers, les bourses de valeurs mobilières…

    Le marché financier en Mauritanie

    Le secteur financier en Mauritanie est constitué de plusieurs institutions financières, dont plus que 15 banques commerciales et plusieurs sociétés de crédit-bail et d’institutions de microfinance.

    Mais « ce secteur est caractérisé par un faible taux de bancarisation de 20,4 %, bien en dessous de la moyenne de l’Afrique subsaharienne [28,9 %], et d’une petite base de déposants n’excédant pas 320 000 comptes dont 70 % appartiennent à des individus ».

    Ces chiffres publiés par la Banque Mondiale montrent que le secteur privé en Mauritanie est basé essentiellement sur le système financier du cash, qui est limité et dominé par les procédures illégales.

    Par conséquent, le classement Doing Business a placé la Mauritanie avec 17 autres économies à la 168ème place, avec zéro point obtenu dans ce domaine.

     

    L’accès aux financements

    L’accès au financement est identifié par les entreprises mauritaniennes comme le premier obstacle au développement du secteur privé, surtout dans le domaine industriel.

    En 2018, le total du crédit fourni au secteur industriel ne dépasse pas 2% de ressources financières exploité dans le secteur privé, d’une manière générale.

    Ce qui marque un manque grave de financements dans le champ industriel, qui est le domaine de la valorisation et de la promotion des ressources naturelles, notamment les industries extractives qui représente un secteur principal dans l’économie nationale.

     

     

     

    Défi à surmonter

    Toutes les améliorations apportées récemment en Mauritanie pour le développement du climat des affaires, n’ont pas encore arrivé à mettre en place une stratégie financière pour surmonter ce défi majeur.

    Ce qui nécessite le développement d’un système financier fiable et la mise en place des procédures d’insolvabilité pour améliorer l’accès aux financements par les entreprises, surtout dans les domaines industriels.

    Ces mesures pourraient aider les entrepreneurs à surmonter les défis dans les domaines de l’obtention de prêts et du règlement de l’insolvabilité, afin de promouvoir les activités industrielles et accélérer la croissance économique, à travers un secteur privé solide devant les crises et les changements du marché international.

    Dans les années à venir, la problématique de l’accès au financement des entreprises devrait constituer l’une des priorités du programme de réforme engagé par le Gouvernement. L’initiative récente de la Banque Centrale de mettre en place un Bureau d’Informations sur le Crédit est à saluer.

     

    Réforme juridique et développement de la pratique

     

    Le droit de l’insolvabilité devrait être révisé afin d’inciter les débiteurs et les créanciers à y recourir. De plus, un important programme de sensibilisation et de formation devrait être mis en œuvre pour développer la pratique des procédures collectives d’apurement du passif. Le droit des sûretés devrait également être revu.

  • octobre 26, 2021

    La Mauritanie dispose de réserves importantes en ressources naturelles, hydrocarbures et métaux précieux notamment. Ce qui lui confère une place avancée dans le concert de l’avant-garde des pays du continent africain au niveau du développement et de la diversification des industries extractives.

    Les données géologiques ont confirmé, désormais, la présence dans sous-sol de 900 indices miniers ; dont essentiellement le fer, l’or, le cuivre, le phosphate, le gypse, l’uranium, le quartz, les terres rares et les terres noires…

    A cela s’ajoutent, bien évidemment, les ressources pétrolières et gazières confirmées dans le bassin de Taoudenni et le bassin côtier, au cours des vingt dernières années.

    Les activités de l’exploitation de ces potentiels, lancées en 2006, représentent actuellement le champ industriel le plus large dans l’économie nationale, avec la participation de plusieurs géants nationaux et internationaux, qui exploitent les gisements du gaz, du fer, du cuivre, de l’or et de l’uranium.

    Au cours de l’année 2020, la contribution des activités des industries extractives a atteint 24,2% du PIB, la contribution la plus élevée qu’un seul secteur a pu totaliser en Mauritanie, favorisant ainsi une croissance du secteur de 35,5% grâce à une hausse remarquable des prix de l’or et du fer au cours de la dernière période.

    Le défi de la bonne gouvernance

     

    La Mauritanie a rejoint, en 2007, l’initiative internationale de transparence dans les industries extractives, pour harmoniser son système de gestion avec les normes mondiales pour la bonne gouvernance des ressources pétrolières, gazières et minières.

    A partir de cette année-là, la commission nationale a publié trois rapports sur le niveau de la transparence dans les industries extractives, et le progrès réalisé dans la lutte contre la gabegie et la corruption.

    Ces rapports analysent la situation en Mauritanie, en se basant sur les principes Standards au niveau international, pour mesurer objectivement le niveau de la transparence et indiquer les objectifs prioritaires sur le plan d’action.

    Les résultats de ces rapports montrent que la situation en Mauritanie est satisfaisante, d’une manière générale, selon le dernier rapport publié en 2017 et actualisé en 2021.

    Les réalisations attendues

    En observant les critères de la transparence dans ce domaine, on pourrait remarquer que la situation demande, pour s’y conformer, plus d’amélioration et du développement, notamment sur le plan institutionnel et en matière de facilitation d’accès à l’information.

    L’amélioration du système institutionnel exige la création d’un organe multidimensionnel, représentant tous les acteurs dans le domaine, pour assurer une bonne gouvernance des revenus et une exploitation raisonnable des ressources naturelles.

    Tout aussi important est, également, la mise en œuvre d’un mécanisme garantissant l’accès libre et rapide aux informations et à tous les documents, non confidentiels, concernant la gestion du domaine extractif.

    L’établissement de ces deux critères permettra aux acteurs privés d’augmenter leurs bénéfices à travers la participation active et efficace dans les travaux du développement des projets. Ce qui aide à diminuer le taux du chômage et garantir le développement du contenu local.

  • octobre 20, 2021

    La formation continue et l’encadrement professionnel constituent un fondement initial dans le processus du développement du domaine industriel et la diversification des ressources économiques.

    Ce fondement est le seul moyen qui garantit l’amélioration continue pour le champ industriel et la compétitivité économique d’une manière générale, car il permet, effectivement, le développement des ressources humaines.

    Le système de formation professionnel doit être intégré dans toutes les phases de l’enseignement scolaire et universitaire, pour préparer les nouvelles générations à s’adapter facilement avec les conditions du marché.

    Ce système de formation exige la disponibilité des moyens nécessaires, ainsi que des institutions qualifiées, des programmes adaptés, des formateurs expérimentés et du milieu favorable pour l’exercice pratique de ces métiers professionnels.

    La situation en Mauritanie

    Le milieu académique en Mauritanie a connu récemment la création de quelques institutions de formation professionnelle, dans l’université de Nouakchott et dans l’école supérieure polytechnique.

    Les nouvelles institutions offrent des formations académiques dans plusieurs domaines industriels ; tel les mines, l’énergie, la pêche, l’agriculture et l’agroalimentaire.

    Ces institutions travaillent en étroite collaboration avec les entreprises industrielles et les administrations publiques, afin de faire adapter leur clientèle étudiante aux conditions du marché.

    L’amélioration de cette nouvelle stratégie qui rapproche le monde de l’école de celui de l’entreprise pourrait apporter une solution efficace au problème majeur dans le secteur industriel en Mauritanie.

     

    Le marché industriel

     

    Le secteur industriel en Mauritanie comprend essentiellement les industries extractives, l’agroalimentaire, la chimie et le plastique, la mécanique et métallurgie, les matériaux et construction, et le traitement et la transformation des produits maritimes.

    Les entreprises œuvrant dans ce secteur, peu diversifié, plaignent toujours du manquement de la main d’œuvre ayant les compétences qu’elles recherchent, malgré le nombre élevé de jeunes sortants de l’université chaque année.

    Malgré les longues expériences dans les domaines des industries extractives et énergétiques, la Mauritanie vient de créer sa première institution de formation dans ces domaines.

    Nouvelles perspectives

     

    Les nouveaux changements économiques dans le marché mauritanien constituent une opportunité favorable pour lancer une stratégie inclusive de formation sur tous les métiers industriels.

    Cette stratégie doit prendre en compte les préoccupations des acteurs privés et mettre en place des moyens de formation continue en collaboration avec les géants industriels étrangers.

    La mise en œuvre de cette stratégie permettra au secteur privé d’améliorer ses activité grâce à la disponibilité de la main d’œuvre qualifiée, en diminuant les charges dues à l’importation des experts étrangers.

    Cette situation a poussé aussi à l’Etat à exiger par la loi une Mauritanisation progressive des emplois ; ce qui a obligé et oblige encore les entreprises étrangères à offrir plus d’opportunité aux mauritaniens.

  • octobre 12, 2021

    Suite à une série d’exploration qui a duré 9 ans, la société australienne Aura Energy a découvert, en 2019, un potentiel énorme de l’uranium au nord de la Mauritanie, au niveau de la zone d’Oued El Foule et Ain Sder dans la Wilaya de Tiris Zemmour.

    La société vient d’annoncer que les ressources minérales de son projet atteignent 65 millions de livres avec une teneur entre 254 et 450 (PPM) parties par million d’oxyde uranium (U3O8), selon une étude effectuée récemment sur le gisement par JORC.

     

    Des réserves importantes

     

    Le nouveau potentiel approuvé permettrait à la Mauritanie de rejoindre le Niger et la Namibie au premier rang des producteurs africains du combustible nucléaire, au moins, durant les 3 prochaines décennies.

    Ce nouveau développement intervient alors que des vents favorables soufflent sur le marché de l’uranium entre prévisions sur une hausse de la demande mondiale à moyen et long terme et amélioration des prix.

    En plus des perspectives prometteuse, les dépôts découverts en Mauritanie possèdent également plusieurs critères distingués aux niveaux de la concurrence dans le marché international et très préférés par les investisseurs.

    Ces critères se caractérisent essentiellement par la concentration du minerai dans les gisements et la superficialité des réserves, ainsi que la disponibilité des moyens de transport et des ressources hydrauliques sur place.

     

    Revenu considérable

     

    Selon les prévisions des prix dans les prochaines années, l’Etat mauritanien pourrait encaisser des centaines de millions de dollars issus de l’exploitation de ces ressources minérales, sans compter les opportunités d’emplois et les revenus sur le contenu local.

    En plus, l’exploitation de ce gisement va attirer plus d’investisseurs nationaux et internationaux dans le domaine, et augmenter le potentiel prouvé de l’uranium en Mauritanie.

     

    Un potentiel gigantesque probable

     

    Outre le potentiel déjà prouvé, la Mauritanie possède quatre-vingts présences d’uranium connues, et fait l’objet d’une exploration active de l’uranium par un certain nombre de sociétés privées. Dix-sept de ces présences ont permis la publication d’estimations des ressources, et peuvent être considérées comme des gisements minéraux.

    Parmi ces présences, quatorze sont des dépôts de type calcrète, facile à exploiter et peu profond (6 à 8 m) avec une ressource totale de 138,3 millions de tonnes, et une teneur moyenne de 331 ppm d’U3O8.

  • octobre 05, 2021

    L’hydrogène vert ou « le carburant du futur », est l’une des ressources d’énergies renouvelables les plus récentes et les plus importantes dans l’avenir de la transformation énergétique souhaitée fortement, dans cette période, par le monde entier.

    Il est produit en utilisant l’énergie éolienne et solaire pour extraire des atomes d’hydrogène à partir des molécules d’eau. Le procédé est considéré comme totalement propre car aucune source d’énergie nocive pour l’environnement n’est utilisée, contrairement à l’hydrogène gris ou bleu qui dépendent de l’exploitation du gaz naturel, du pétrole ou du charbon.

    Cette nouvelle source d’énergie est considérée comme « le carburant du futur » en raison de son efficacité dans le domaine du stockage d’énergie et de la production de combustibles liquides comme alternative aux combustibles fossiles.

     

    Le contexte mauritanien

     

    La Mauritanie, avec ses énormes potentialités solaires, éoliennes et ses vastes superficies, pourrait occuper une place avancée dans le premier rang des pays producteur de cette énergie propre.

    Suite au développement de plusieurs projets dans ce domaine, la Mauritanie a décidé, dans le premier semestre de cette année 2021, de rentrer dans la course mondiale au leadership dans le domaine de l’hydrogène vert, en signant deux protocoles d’accord avec des partenaires internationaux.

    Les deux protocoles visent la création de deux projets pour la production d’hydrogène vert, à travers l’installation des centrales éoliennes et solaires dans la zone côtière, située entre Nouakchott et Nouadhibou.

     

    Des réserves considérables

     

    Selon les données de la météorologie, la Mauritanie possède une capacité de production d’énergie solaire variée entre 2000 et 2300 kWh par mètre carré par an, sur tout le territoire national.  En plus d’une force du vent estimée à environ 9 mètres par seconde, tout au long de l’année en onshore.

    Ces estimations figurent parmi les plus élevées au monde et constituent un atout précieux pour l’avenir des investissements verts en Mauritanie, si l’on prend en compte la tendance mondiale à la stimulation de l’exploitation des énergies renouvelables respectueuses de l’environnement.

    Avec le développement des technologies d’exploitation des énergies renouvelables et la baisse significative des coûts de leur production, la Mauritanie est devenue une première destination mondiale dans la course aux investissements dans les énergies du futur.

     

    Les défis de la technologie

     

    Les défis de la technologie figurent parmi les premiers obstacles qui pourraient empêcher la Mauritanie de réaliser ses projets dans le domaine de l’hydrogène vert. Ces défis se caractérisent essentiellement par l’absence de la main d’œuvre qualifiée et le manque des moyens technologiques et du milieu industriel approprié.

    Les préparations pour le lancement de ces projets énergétiques, doivent être accompagnées d'une stratégie de formation destinée aux acteurs privés et publiques, pour les préparer à participer activement aux phases de la réalisation et de l’exploitation.

    La mise en place de cette stratégie, permettrait à la Mauritanie de s'assurer une place parmi les pays les mieux préparés à accueillir des investissements importants dans le domaine de l’hydrogène vert.

  • septembre 28, 2021

    La Mauritanie dispose d’un bassin côtier riche en réserves importantes de ressources naturelles, notamment les hydrocarbures, qui constituent un potentiel attractif pour les investisseurs dans le domaine des industries extractives.

    Potentiel énorme

    Les levés sismiques menées dans ce bassin au cours des vingt dernières années ont conduit à découvrir plusieurs gisements de pétrole et de gaz, dont essentiellement les réserves en gaz naturel de l’ordre de 65 TCF, dans les champs de Grand Tortue Ahmeyim (GTA), et Biralla.

    En plus d’autres petites découvertes de pétrole et de gaz dans diverses zones de ce bassin côtier, comme le champ pétrolier Chinguitti, exploité pendant 15 ans par Petronas et le champ gazier Banda qui sera exploité dans les prochaines années.

    Des majors internationaux

    Ces découvertes ont attiré, au cours des cinq dernières années, des compagnies internationales opérant dans le domaine des hydrocarbures. Cette attraction ne fait que de s’accentuer, bien malgré la nouvelle tendance d’investir plutôt dans les énergies renouvelables, à cause des impacts négatifs des énergies fossiles sur l’environnement.

    Parmi ces campagnes qui viennent de joindre le marché énergétique mauritanien, on peut citer les cinq géants internationaux ; la française Total, la britannique BP, l’américaine Kosmos Energy, l’irlando-britannique Shell et l’américaine ExxonMobil.

    Principales raisons

    L’attractivité du marché mauritanien peut s’expliquer par plusieurs facteurs avantageux, dont essentiellement ; le potentiel gazier qui est le principal moteur de la transition énergétique et l’amélioration continue du cadre juridique organisant le secteur.

    Cela s’ajoute aux avantages géographiques ainsi qu’à l’amélioration du climat d’affaires en Mauritanie, selon les classements internationaux, notamment le Doing Business publié annuellement par la Banque mondiale.

    Opportunité à saisir

    La Mauritanie doit saisir cette opportunité pour lancer son programme de la transition énergétique, en exploitant les revenus de ces opérations pour développer la production des énergies renouvelables.

    Dans ce cadre, Wood Mackenzie, le principal consultant dans le domaine énergétique, a appelé les producteurs du pétrole et du gaz à saisir l’opportunité de la dernière période de l’ère des énergies fossile pour assurer une transition énergétique fiable.

    Les circonstances actuelles doivent être prises en compte par le gouvernement pour maximiser les efforts dans ce domaine, en mettant en avance le rôle primordial du secteur privé dans ce domaine.

  • septembre 13, 2021

    Société nationale industrielle et minière (SNIM), est un acteur principal dans le domaine des industries extractives en Mauritanie. Elle exploite les gisements du minerai de fer situés au nord du pays. Ces gisements contiennent des réserves totales estimées à plus d’un milliard de tonnes.

    Le fleuron de l’économie mauritanienne (SNIM), MIFERMA anciennement, produit annuellement entre 11 et 13 tonnes du minerai de fer, depuis les années 1970, exportés majoritairement vers la chine.

    Les revenus de ces activités constituent une source principale pour le budget de l’Etat, qui possède 78% de ce géant économique qui représente un pôle d’emploi avec plus de 6000 salariés.

    Hausse historique

    Au cours de ces deux dernières années, les prix du minerai de fer exporté par la société (concentré 62%) ont enregistré un record historique, atteignant près de 220 dollars par tonne, soit une augmentation d’environ 100% en comparaison avec les chiffres du janvier 2020.

    Cette hausse inattendue, permettrait à la SNIM de rembourser ses dettes et réaliser son projet de développement qui vise essentiellement à l’amélioration de la production, pour atteindre 24 millions tonnes à l’horizon de 2026.

    Ce programme s’appuie sur des projets majeurs, dont essentiellement :

    ∙        L’augmentation de la production de l’usine Guelb2 à 4 millions

    ∙        Le projet de dragage en cours pour le port minéralier de Nouadhibou

    ∙        La réhabilitation et la modernisation de l’usine Guelb1

    ∙        La réhabilitation des infrastructures de manutention à Rweissa pour produire 2 millions de tonnes,

    ∙        Le développement de la production du projet F’derick qui aurait à générer 3 millions de tonnes

    ∙        La construction d’une nouvelle usine à Tzargaf pour produire 6 millions de tonnes

    Défis à surmonter 

    La société devrait saisir cette opportunité pour réaliser ces objectifs ambitieux, au lieu d’orienter les revenus vers d’autres projets extérieurs au plan du développement de la société, comme ce qui s’est passé en 2014, en exploitant le flux de la trésorerie pour construire un siège de prestige et subventionner les travaux de la construction d’un aéroport.

    Le nouveau vent favorable des prix pourrait transformer les objectifs en réalité, en mobilisant le financement qu’il faut pour exécuter les projets du développement de la production et de la modernisation des systèmes industriels dans la société.

    Mais la réalisation de cet objectif nécessite la mise en place d’un plan d’exécution strict, outillé par les moyens de suivi et les systèmes de gestion transparents et axés sur les résultats.

  • août 31, 2021

    La Mauritanie est un pays minier de premier rang au niveau du continent africain, grâce à ses réserves minières riches et diversifiées, dont essentiellement l’or (25 millions d’onces), le fer (1,5 milliards tonnes), le cuivre (28 millions de tonnes), le Quartz (12 millions de tonnes) et le phosphate (140 millions de tonnes) …

    Selon les données officielles, la Mauritanie contient plus de 900 indices miniers, confirmés et localisés sur la carte géographique pour les ressources minières.

    Expérience riche

    Les opérations d’exploitation de ces ressources ont débuté en 1952, 8 ans avant l’indépendances du pays, avec l’exploitation du minerai de fer à « Kedia d’Idjil », par la société multinationale avec un capital à dominante française, MiFerMa, qui sera nationalisée en 1972, et transformée en SNIM, pour continuer l’exploitation de ces gisements.

    Plusieurs autres opérations ont été menées, depuis l’indépendance, pour exploiter des réserves minières en Mauritanie, dont on peut citer les exemples de TASIAST et de MCM, qui exploitent actuellement, l’or et le cuivre.

    D’autre coté, les défis d’exploitation de ces réserves ont empêché l’avancement de plusieurs autres projets dans ce domaine, dont essentiellement l’exploitation du gisement du phosphate à Bouffal et des gisements de l’or à Tijirit.

    Défis et perspectives

    Le développement de ce domaine est confronté à plusieurs défis, dont essentiellement l’indisponibilité de l’électricité dans les zones de la prospection et l’exploitation et l’absence des infrastructures routières et portuaires.

    L’absence de main-d’œuvre qualifiée et des solutions industrielles certifiées constituaient également des défis majeurs dans ce domaine, ainsi que la complexité des démarches administratives et le non-observation de l’arsenal juridique en vigueur.

    Au cours des cinq dernières années, la Mauritanie a réalisé un avancement considérable, au niveau de la production de l’électricité et le développement des infrastructures portuaires. Mais cet avancement ne serait utile qu’avec la création de deux réseaux routier et électrique reliant les zones industrielles avec les ressources énergétiques aux ports maritimes et par l’encouragement des projets de PPP.

    Pour surmonter le défi de l’électricité, qui empêche l’avancement de toutes les activités industrielles, il faut accélérer les travaux des lignes électriques de haute tension, en construction actuellement, reliant la capitale Nouakchott aux régions minières.

    L’inauguration de ces lignes et la maximisation de l’exploitation des ressources énergétiques renouvelables sont capables de résoudre définitivement les problèmes de l’énergie en Mauritanie, notamment ceux du cout élevé pour la production et de l’indisponibilité dans les zones industrielles.

    Autres mesures devraient être prises dans ce sens, tel que le financement et la création des entreprises nationales, qui sont en train de développer le domaine industriel, en les encourageant à exploiter le potentiel minier, conformément aux normes internationales en vigueur.

  • août 24, 2021

    La Mauritanie dispose d’un potentiel gigantesque de ressources des énergies renouvelables, qui représentent l’enjeu économique majeur dans l’avenir du monde. Ce qui fait de ce pays une direction favorable pour les investisseurs internationaux dans le domaine énergétique.

    Des ressources riches et diversifiées

    Selon les statistiques officielles, le potentiel photovoltaïque (PV) solaire est estimé, dans toutes les régions mauritaniennes, à 2 000-2 300 kWh par mètre carré par an (kWh/m2 /an). Le potentiel éolien est aussi élevé, notamment dans les zones côtières, avec une vitesse de pointe des vents pouvant atteindre 9 mètres par seconde (m/s).
    En ce qui concerne l’énergie hydroélectrique, la Mauritanie est un membre fondateur de l’Organisation pour la Mise en Valeur du Fleuve Sénégal, qui exploite d’importantes ressources hydroélectriques depuis 2002 et développe actuellement plusieurs barrages électriques dans le même fleuve.
    En plus de la diversification et de la richesse de ces ressources, la Mauritanie se distingue par ses surfaces vastes, prêtes à être exploitées pour la création des parcs éoliens et solaires, notamment dans le nord-ouest du pays.

    La transition énergétique

    Dans le contexte de l’exploitation de ces ressources, le gouvernement mauritanien a entamé, en 2013, la transition énergétique vers les énergies renouvelables, exigée au niveau mondial par les nouvelles contraintes du changement climatique. Cette transition a mené, jusqu’à maintenant, à inaugurer deux centrales solaires et une éolienne, ainsi que l’hybridation de plusieurs centrales électriques par des systèmes solaires.
    La capacité totale des énergies renouvelables installée en Mauritanie a atteint 168 MW, dont 34 MW de ressources éoliennes, 86 MW de ressources solaires et 48 MW de ressources hydroélectriques. Cette capacité se serait doublée, avec la finalisation de quelques projets énergétiques en cours, dont essentiellement un parc éolien de 100 MW à Boulenouar dans la région de Nouadhibou.

    L’engagement politique

    En dépit de l’accomplissement de ces réalisations, l’engagement politique doit exiger plus d’efforts pour accélérer le développement de ce secteur, par la mise en œuvre d’un plan d’action détaillé, axé sur les résultats et outillé par les moyens nécessaires à sa mise en place.
    Cette volonté politique doit également renforcer la capacité du réseau de transport d’électricité à haute tension, pour mettre l’énergie, au moindre coût, à la disposition de tous les acteurs industriels, notamment dans les zones minières.
    La mise en place d’une stratégie, basée sur les facteurs précédents, est capable d’atteindre les objectifs de la transition énergétique, qui visent essentiellement la réalisation de l’autosuffisance en énergie propre au moindre coût.
    La mise en œuvre de cette stratégie doit prendre en compte le rôle primordial du secteur privé, notamment dans les phases de la fabrication et la fourniture du matériel ainsi que l’installation et la maintenance des panneaux solaires et des turbines éoliennes.
    Cette stratégie prendra en compte, sans doute, les perspectives prometteuses du projet de l’hydrogène vert, qui ouvrira une nouvelle ère de l’énergie renouvelable et fera de notre pays un leader dans le domaine énergétique, à l’échelle international.

  • août 17, 2021

    L’entrepreneuriat est un levier principal pour le développement d’une économie du marché moderne, notamment à travers la création des petites et moyennes entreprises (PME), qui aident à ajouter des valeurs, offrir plus d’opportunités d’emplois et diversifier les ressources budgétaires.

    L’environnement propice pour la création de ces (PMEs), est considéré par les classements économiques internationaux comme un indicateur essentiel, pour l’amélioration du climat des affaires d’un pays.

    L’état d’avancement

    Placée dans les dernières places sur les classements, la Mauritanie avait lancé, au cours des dernières années, une stratégie qui vise à améliorer l’environnement des activités économiques. Cette stratégie a conduit à un avancement considérable, surtout au niveau juridique et a facilité la création des PMEs à travers le guichet unique.

    Selon les données officielles, cette stratégie a motivé les entrepreneurs à créer des centaines de PME, dans plusieurs secteurs économiques, dont essentiellement la prestation de services et le commerce général, mais aussi l’industrie et les solutions industrielles.

    Le champ industriel

    Le dernier volet spécialisé dans l’industrie, d’une manière générale, a attiré pas mal d’investissements dans plusieurs champs industriels, proprement mobilisés et dirigés par des entrepreneurs nationaux expérimentés dans leurs domaines.

    Ces activités industrielles se focalisent essentiellement sur les industries manufacturières, l’ingénierie, l’agroalimentaire, l’agro-industrie, le recyclage et les solutions industrielles. Ces domaines ont connu, récemment, la parution et l’implantation de plusieurs entreprises nationales et internationales, qui peuvent créer un noyau pour un marché industriel en Mauritanie.

    Les entreprises industrielles vont ajouter plus d’avantages à l’économie nationale. Elles aident à valoriser les ressources naturelles, créer plus d’opportunités d’emplois, augmenter les recettes fiscales et diversifier les activités économiques.

    Le développement de cet entreprenariat industriel est un facteur essentiel pour augmenter la croissance, diminuer le taux du chômage et réaliser tous les objectifs de la relance économique, poste covid19.

    Perspectives et défis

    Les programmes du développement de l’entreprenariat, lancés par l’Etat et les organes concernés, doivent prendre en compte les défis majeurs, qui empêchent l’avancement du secteur industriel en Mauritanie.

    Les défis dans ce domaine concernent, avant tout, les difficultés financières, le manque de formation et de qualification de la main-d’œuvre. Ce qui nécessite la mise à la disposition des entrepreneurs industriels d’une ligne de financement fiable, ainsi que la création d’un centre d’encadrement pour former la main-d’œuvre et améliorer les compétences nationales dans le domaine industriel.

    Le redressement de ces difficultés permettra aux entrepreneurs industriels nationaux de surmonter les défis et de participer activement dans les perspectives d’exploitation des ressources naturelles, en créant plus d’opportunités d’emplois pour les jeunes mauritaniens.

  • juillet 05, 2021

    Le climat des affaires (Doing Business) est un rapport publié chaque année par la Banque Mondiale, pour évaluer la situation économique et l’environnement des affaires dans un pays. Pour ce faire, le rapport recourt à l’analyse de 12 domaines dont essentiellement la création d’entreprise, les sources de financement, la main-d’œuvre, le raccordement à l’électricité et le règlement juridique.

    Selon ce rapport, la Mauritanie a réalisé un progrès significatif dans l’amélioration de son environnement des affaires au cours des cinq dernières années. Elle est devenue à la 148ème place en 2020, sur 190 économies classées, au lieu de la 176ème place en 2015. Ce qui représente un gain de 28 points sur le classement international.

    En 2016, la Mauritanie a figuré parmi les dix économies les plus réformatrices au monde, et pour continuer ce processus, le gouvernement a créé plusieurs commissions nationales chargées de l’amélioration du climat des affaires, en collaboration avec les institutions internationales spécialisées dans le domaine.

    Ces réformes mises en place n’ont pas encore touché tous les côtés essentiels pour l’amélioration du climat des affaires, elles se sont focalisées essentiellement sur la simplification des procédures de création d’entreprises ainsi que sur l’adaptation du cadre juridique.

    Dans ce contexte, les prochaines réformes doivent se concentrer sur l’autonomisation et le dynamisme du secteur privé, en plus de l’élaboration d’un programme viable d’appui à l’entreprenariat. Ce qui facilitera le développement des PME, notamment celles dirigées par des femmes et des jeunes.

    Le pilier du développement du climat des affaires reste la création d’un secteur privé dynamique, diversifié, protégé de l’influence de l’Etat et des concurrences non équitables, servi par des infrastructures viables et accompagné par des sources financières. 

    Selon une étude publiée par la banque mondiale, la Mauritanie devrait poursuivre ses efforts pour surmonter les défis majeurs dans ce sens en s’appliquant, particulièrement, à la facilitation du paiement des impôts, l’amélioration du raccordement à l’électricité, l’accès au crédit et le règlement de l’insolvabilité.

    Le comité Interministériel pour le suivi et l’exécution du plan national « Doing Business 2021-2023 » a décidé, il y a quelques jours, de mettre en place un comité technique chargé d’identifier et de proposer des mesures concrètes, faciles et rapides à mettre en œuvre, en vue d’améliorer significativement le classement de notre pays en matière de Doing Business.

    Afin d’atteindre les résultats attendus, ledit comité doit maintenir une collaboration étroite avec les acteurs du secteur privé, et les intégrer dans les stratégies visant l’amélioration du domaine, surtout en vue des nouvelles perspectives prometteuses de l’investissement en Mauritanie.

  • juin 14, 2021

    Au cours de deux dernières décennies, la Mauritanie a réalisé un développement industriel important, dans plusieurs domaines dont notamment celui des industries extractives, l’agroalimentaire, la chimie et la plastique, la mécanique et la métallurgie, celui des matériaux et construction, en plus du traitement et de la transformation des produits maritimes.
    Le développement de ce secteur s’observe essentiellement et clairement dans les industries extractives (fer, or, cuivre, pétrole, gypse…), qui représentent plus de 30% du PIB et constituent, du coup, l’épine dorsale de l’économie nationale.
    Les autres filières de l’industrie manufacturière formelle et informelle avaient connu, eux aussi, une progression considérable, avec la création de centaine d’entreprises et usines, au niveau de Nouakchott et Nouadhibou, pour la transformation, le traitement, la fabrication et le recyclage.
    Ces filières qui constituent l’industrie locale, reste toujours confrontées à plusieurs défis, qui empêchent leur développement productif. Ces défis sont essentiellement : le manque des solutions industrielles, le coût élevé d’énergie, l’absence d’une stratégie à moyen et long terme, le manque de formation et des moyens de financement.
    Au niveau des solutions industrielles, le secteur a connu récemment la création des entreprises spécialisées dans le domaine et qui se focalisent, entre autres, sur les activités suivantes : fourniture du matériel, conception, fabrication, maintenance, et assistance technique.
    Ces entreprises assurent les solutions en exploitant l’expertise nationale pour offrir les solutions dans le domaine industriel en Mauritanie, avec le moindre coût possible, au lieu de supporter toujours les charges couteuses des consultants et experts étrangers. .

    Du coup, les solutions industrielles proposées par ces entreprises représentent un facteur crucial pour le développement de l’industrie. En effet, ces solutions sont nécessaires pour assurer le bon fonctionnement des unités industrielles, ainsi que la rentabilité financière.
    Le cout élevé d’énergie, constitue également un souci majeur pour les leaders du secteur, malgré les grandes réalisations dans ce domaine, au cours de la dernière décennie, telle que les grandes centrales, les lignes de haute tension, la diversification des sources.

    Les autres difficultés (absence d’une stratégie nationale pour l’industrie, manque de formation académique et professionnelle, manque de moyens de financement) doivent être pris en compte par l’Etat, comme facteurs prioritaires pour développer une industrie locale diversifiée et durable.
    Ces défis cruciaux nécessitent la mise en place d’une stratégie accélérée, pour que l’industrie nationale soient à la hauteur de la concurrence, particulièrement après la réintégration au sein de la CEDEAO et le lancement des activités de la ZLECAF.

  • juin 09, 2021

    Le gouvernement mauritanien a adopté, ces dernières années, plusieurs mesures juridiques pour limiter la présence des travailleurs étrangers au sein des sociétés d’exploitation en Mauritanie, sous la notion de « mauritanisation » des emplois.

    La loi régissant le domaine fixe le pourcentage autorisé des travailleurs étrangers, pour chaque opérateur, à moins de 3%, pour favoriser le recrutement de la main-d’œuvre mauritanienne au sein des entreprises œuvrant dans le secteur des industries extractives.

    Cette loi vise à assurer le maximum de retombées de l’exploitation des ressources naturelles sur l’économie nationale, ainsi que le perfectionnement des compétences et la qualification de la main d’œuvre, surtout dans le domaine industriel.

    Une disposition juridique ambitieuse, mais difficile à mettre en place, face à l’exigence de la certification des entreprises et de la main-d’œuvre, selon les normes internationales en vigueur dans le domaine industriel.

    Au cours des dix dernières années, la loi sur la « mauritanisation » a provoqué un désaccord entre l’Etat et les deux sociétés TASIAST et MCM, opérant respectivement exploitateurs dans le secteur de l’or et celui du cuivre. Alors que, les sociétés préfèrent le recrutement d’experts internationaux dans les postes clefs de la chaine productive, l’Etat considère, quant à lui, que les mauritaniens répondent aux critères mais qu’ils manquent seulement d’expérience. Du coup, ils doivent être embauchés avec les étrangers pour un transfert de compétences afin d’être recrutés définitivement aux postes susceptibles d’être « mauritanisés ».

    Le gouvernement et TASIAST ont signé, en 2016, un « plan de mauritanisation » pour nationaliser 80% des postes d’expatriés à l’horizon 2020, à travers des formations intensives et l’encadrement professionnel pour développer les connaissances requises et l’expérience nécessaire pour ces postes.

    Cette stratégie de « mauritanisation» doit être mise en avance de nouveau, dans les négociations, qui se déroulent actuellement entre le gouvernement et TASIAST, concernant l’amélioration de l’accord actuel et la signature d’un nouvel accord pour l’exploitation de la mine de Temaya, située dans la même zone.

    La mise en œuvre de ces mesures dans le domaine minier, devrait aider à préparer le terrain pour intégrer les compétences nationales dans les opérations de l’exploitation des hydrocarbures et les projets des énergies renouvelables qui façonnent l’avenir du marché en Mauritanie.

  • juin 01, 2021

    La sécurité est le premier souci dominant dans les chantiers des travaux lourds, portuaires ou industriels, ainsi que dans les zones des stockages des hydrocarbures et des substances dangereuses.
    Plusieurs normes sont à respecter pour le stockage des hydrocarbures, des matières dangereuses, et toutes les opérations pouvant causer des dangers à l’être humain ou endommager l’environnement.
    Le respect de toutes les conditions de la sécurité et la fiabilité permet de découvrir rapidement les défaillances des circuits de stockage souterrain et hors-sol, en utilisant des appareils électroniques précis.
    Aussi, dans les activités maritimes, surtout au niveau des travaux pétroliers et gaziers, il est primordial de maintenir les mesures de la sécurité pour détecter les fuites et éviter les risques environnementaux.
    Ces mesures et conditions nécessaires pour réduire les risques, doivent être suivies par un système de contrôle, d’inspection et d’audit, sous la supervision d’une entreprise spécialisée et indépendante.
    En Mauritanie, il y a une absence quasi-totale des mesures juridiques et des dispositifs imposant le respect des normes de sécurité industrielle et de stockage des hydrocarbures.

    La plupart des réservoirs des hydrocarbures éparpillés dans le pays, ne respectent pas les mesures de la sécurité, malgré la proposition des services du contrôle et de l’inspection par plusieurs entreprises expérimentées et spécialisées dans le domaine.

    Tandis que les sociétés internationales œuvrant en Mauritanie, dans le domaine industriel, respectent, souvent, les mesures de la sécurité de leur propre volonté, pour protéger leur réputation et leur image sur marché international.

    D’autres entreprises n’ayant pas la même stratégie, peuvent exercer des activités dangereuses, sans prendre en compte les charges du contrôle et de l’inspection, pour protéger l’environnement et la vie de l’être humain.
    Dorénavant, il est nécessaire de mettre en œuvre une stratégie nationale imposant le respect des normes de sécurité en vigueur, et obliger, l’obtention des certificats du contrôle et d’inspection, livrés périodiquement par des entreprises spécialisées dans le domaine, et accréditées par les autorités en charge.
    Cette stratégie qui protège en premier lieu les intérêts des entreprises, aide également à éviter les catastrophes dans les zones peuplées, et les dommages environnementaux.

  • mai 17, 2021

    A l’instar de tous les pays du monde, la Mauritanie a été touchée par la propagation de la pandémie du Covide19, surtout dans les domaines socioéconomiques. Une inquiétante situation causée par le ralentissement de la plupart des projets de travaux publics, des activités industrielles et commerciales dans le secteur privé.

    Les dommages provoqués par cette situation étaient difficiles à supporter : l’effondrement de la croissance de 5,9 % en 2019, à -2 % en 2020, la hausse de l’inflation passant de 2,3 % en 2019 à 4,1 % en 2021, et l’aggravation du déficit des transactions courantes qui rebondit de 10,6 % du PIB à 18,5 %, sur la même période.

    Pour faire face à cette crise, la Mauritanie a lancé un programme de relance économique de 24 milliards MRO (près de 630 millions USD), échelonné sur trente mois. Le programme se focalise essentiellement sur les secteurs sociaux, les infrastructures et l’autosuffisance alimentaire, pour créer près de 52 000 opportunités d’emploi.

    La Mauritanie mise beaucoup, pour le financement de ce programme, sur les revenus tirés des exportations minières, notamment le fer, l’or et le cuivre qui ont généré 1,450 milliard de dollars en 2020, avec les prévisions d’une augmentation significative au cours de cette année grâce à la hausse des cours du fer et de l’or.

    En plus, la Mauritanie sera prochainement un grand producteur du gaz naturel, à partir du champ Grand Tortue Ahmeyim (GTA), qu’elle partage avec le Sénégal, mais surtout, le champ Birllah, exclusivement mauritanien, et qui vaudrait environ 4 fois les réserves déclarées de GTA.

    La valorisation de la chaine de l’exploitation de ces ressources (minières et gazières) va assurément augmenter les revenus financiers dans le secteur public ainsi que le secteur privé, étant entendu que les deux doivent collaborer étroitement pour avoir une stratégie de relance économique inclusive et durable.

    Cette stratégie doit se baser essentiellement sur la création des usines pour le traitement de la production minière, la stimulation des filières industrielles, la qualification de la main-d’œuvre, la formation continue et la mise au niveau des compétences des entreprises nationales.

    Dans ce cadre, les opérateurs miniers et pétroliers doivent participer dans cette stratégie en favorisant le contenu local. Ce qui va permettre à cette stratégie de relance économique d’atteindre ses objectifs en termes de création des emplois et la maximisation des retombées dans l’économie nationale.

    Ces dernières années, la Mauritanie a réalisé des progrès importants dans ce contexte, comme par exemple l’augmentation de la production et la distribution de l’électricité, l’actualisation du cadre juridique, l’amélioration de l’attractivité du climat des affaires, ainsi que l’ouverture de quelques établissements dédiés à la formation et à l’encadrement des compétences nationales. Il est nécessaire, également, de prendre plusieurs engagements décisifs dans ce sens, pour ajouter plus de valeur à la chaine de l’exploitation des ressources naturelles (minières et gazières), afin de transformer, progressivement, l’économie nationale de celle d’état rentier à une économie productive.

  • mai 10, 2021

    Un grand futur producteur africain de gaz, la Mauritanie avait connu, auparavant, une expérience d’environ 20 ans dans la production du pétrole, du champ Chinguetti, exploité pendant cette durée par l’opérateur malaisien Patronnas.

    Une expérience qui aurait dû être suffisante pour mettre en place une stratégie nationale, pour le développement du « contenu local ». Une stratégie qui vise l’implication directe des opérateurs économiques nationaux dans toute la chaine de valeur, par le renforcement du tissu industriel et des compétences locales.

    Le concept « contenu local » ou « local content », apparu en Grande Bretagne, dans les années 70, renvoie aux retombées directes dans l’économie nationale à travers les activités industrielles, l’exploitation des services et des biens locaux et les salaires des employés. En dehors du paiement des taxes, et des revenus ou royalties perçues par le pays possédant la ressource exploitée.

    Malgré l’importance des revenus de l’Etat mauritanien tirés de l’exploitation du champ Chinguitti, et qui ont dépassé 600 millions de dollars, on constate que le « contenu local » n’était pas présent dans la stratégie de l’exploitation. Car il n’y a pas eu d’impact visible sur le développement des compétences nationales et la promotion des entreprises industrielles locales.

    La majorité des prestataires des services industriels et les opérateurs impliqués directement dans les activités pétrolières étaient des entreprises étrangères. Idem pour la plupart des compétences et les expertises exploitées dans tout le processus, en amont et en aval.

    Malgré leur absence passée, les entreprises locales ont de nouveau une opportunité d’être impliquées directement dans les projets en cours, comme sous-traitants locaux pour les géants industriels internationaux chargés de l’exécution.

    Actuellement, dans le cadre du développement de la première phase du champ Grand Tortue Ahmeyim (GTA), BP a investi plus de 4 milliards de dollars pour l’exécution des quatre principales composantes du projet (le brise-lames, l’ingénierie sous-marine, le FPSO et le FLNG), partagées entre la Mauritanie et le Sénégal.

    Le développement de la première phase du projet GTA, doit être une occasion de formation des compétences et de transfert d’expériences ; afin que les entreprises nationales soient suffisamment préparées pour participer activement dans la 2ème et 3ème phase de l’exploitation du champ.

    Les activités industrielles dans le développement du projet, doit être partagées, d’une manière équitable, entre les entreprises mauritaniennes et sénégalaises, conformément aux accords signés entre les deux pays.

    A présent, la comparaison entre les chantiers dans les deux pays, montre que les sous-traitances confiées à la Mauritanie sont principalement limitées au domaine de la logistique, contrairement aux celle confiées au Sénégal.

    La stratégie nationale pour le développement du contenu local, qui sera mise en place par le projet d’Appui aux Négociations des Projets Gaziers et de Renforcement des Capacités Institutionnelles (PADG), doit mettre en avant un mécanisme pour le financement des entreprises industrielles locales et maintenir un programme de formation pour les entreprises et la qualification de la main-d’œuvre. En exigeant, une participation nationale dans toutes les activités des entreprises internationales œuvrant dans le domaine des hydrocarbures.

    En plus de la composante logistique, la nouvelle stratégie doit se focaliser sur la promotion des services industriels en lien avec l’activité pétrolière, comme un facteur majeur dans le développement du contenu local.

    Concrètement, cette stratégie doit permettre aux entreprises nationales en question de prendre une part plus importante du « cost oil », et de faciliter ainsi l’intégration de la filière à l’économie nationale.

  • mai 04, 2021

    Dans le cadre de sa vision de modernisation continue, CARAVAN GROUP lance une nouvelle stratégie axée sur plusieurs ressorts. Cette stratégie orientée client vise à proposer des solutions innovantes aux demandes des clients, dans les secteurs des hydrocarbures, des mines, de l’eau, de l’industrie de manière générale et les travaux portuaires.

    Solutions industrielles diversifiées

    La nouvelle stratégie met en avant l’accompagnement des clients, en offrant des solutions industrielles, avec le professionnalisme des experts, tout en proposant une fourniture industrielle variée, conformément aux exigences de qualité.

     

    Dans ce cadre, CARAVAN GROUP a construit un atelier pour la conception, la fabrication et l’installation industrielle.
    Il s’agit d’un atelier de chaudronnerie, de machines outils, et de la peinture, cela permettra aux clients de suivre l’avancement des travaux en phase d’exécution.
    En plus l’atelier sera utilisé pour la formation et la qualification des techniciens.
    Au niveau de la fourniture du matériel industriel, CARAVAN GROUP représente des marques de renommée internationale, pour assurer la rapidité de la livraison et la compétitivité des prix, avec l’option d’une garantie de maintenance et de support technique nécessaire. CARAVAN GROUP propose également des solutions pour le contrôle de qualité et l’assistance technique dans les projets industriels, mais aussi des services supports en logistique.

     

    Plateforme de marque distinguée

    CARAVAN GROUP « vise à être une entreprise mauritanienne modèle, de référence internationale, qui assure la satisfaction de ses collaborateurs, en étant un acteur actif dans l’économie de la sous-région africaine ».
    Les valeurs de l’entreprise sont brièvement :
    – la qualité
    – l’engagement
    – la transparence
    – la formation continue

    Une nouvelle identité visuelle

    CARAVAN GROUP se dote d’une nouvelle identité visuelle, avec la modernisation du logo et ses éléments associés, pour refléter la nouvelle vision d’innovation dans les solutions industrielles.
    Cette nouvelle identité illustre la mission de l’entreprise et sa vision, ainsi que son ambition d’être une référence dans le marché de l’industrie, au niveau national et sous-régional.
    Le nouveau logotype se compose de :
    – Le nom de CARAVAN
    – Les deux symboles : l’engrenage et l’ampoule
    – Le slogan de la société : INDUSTRIAL SOLUTIONS.
    Les deux symboles sont l’engrenage qui fait référence à l’industrie et l’ampoule qui fait références aux idées et aux solutions. Ces deux éléments renvoient au slogan qui définit le domaine de travail de la société CARAVAN GROUP.

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